Jusqu’au XXe siècle, la Lettonie a été dominée successivement par les Allemands, les Polonais, les Suédois et les Russes. Suite à la Première Guerre mondiale, le pays est finalement libéré de toute emprise étrangère. Le 18 novembre 1918, la Lettonie proclame son indépendance.
Mais cette indépendance ne sera que provisoire car les Soviétiques occuperont à nouveau le pays à partir de 1940. L'indépendance de la Lettonie sera finalement restaurée le 21 août 1991.
Le 18 Novembre, jour de la fête de la déclaration de l’indépendance le 18 Novembre 1818, est devenu le jour de la fête nationale de la Lettonie.Mais cette indépendance ne sera que provisoire car les Soviétiques occuperont à nouveau le pays à partir de 1940. L'indépendance de la Lettonie sera finalement restaurée le 21 août 1991.
Les habitudes culinaires en Lettonie sont fortement influencées par les traditions germaniques, avec aussi quelques touches russes et polonaises.
Les hors-d'œuvre
C'est là qu'on s'en tire le mieux : empruntés aux voisins russes, les pīrāgi (chaussons fourrés au bacon ou aux légumes) et les pelmeņi (sortes de raviolis) peuvent être excellents, tout comme les blinis (pankūkas), accompagnés de jambon, de fromage ou de « caviar rouge » (œufs de saumon).
Les poissons marinés ou fumés sont tendres à souhait. Le hareng (siļķe) est souvent servi avec des oignons émincés, des pommes de terre et une touche de crème aigre. Le saumon salé (laša) n'est pas mal, l'anguille (zutis) non plus.
Les soupes (zupas) apparaissent souvent sur les menus, à l'instar de la hapukapa à la choucroute ou les soupes de mouton aux légumes.
Les « salades », dégoulinantes de mayonnaise, sont à réserver aux non-végétariens... Rasols à la viande et au hareng en dés, avec petits pois, carottes et concombres, salade de langue (mēle).
En savoir plus : http://www.routard.com/
Cette fête nationale c'est l'occasion parfaite de m'associer à Sophie du très joli blog La tendresse en cuisine et de « Cuisiner pour la paix » .Sophie nous propose de l’accompagner, pour saluer et honorer les habitants d’un pays le jour de sa fête nationale.
Je vous présente à cette occasion un Rassols soit une salade russe ou "Olivier ".
Par rapport à la recette classique -voir ma recette ici- j'ai remplacé la viande (ou le jambon) avec du saumon fumé et thon, et j'ai mis de œufs durs dedans.
Cette une recette que j'ai préparé pour mes copines dans le cadre du 4e déjeuner des blogueuses organisé par Sophie.
Ingrédients :
7 pommes de terre3 carottes moyennes
1 petite boîte de thon (140 g)
2 tranches de saumon fumé (100 g)
3 œufs durs
2 tranches de saumon fumé (100 g)
3 œufs durs
1/2 poivron rouge
3 cornichons à la russe
4-5 c. à soupe de mayonnaise - @Lesieur pour moi
1 c. à café de moutarde
sel
poivre
Préparation :
Faites cuire les pomme de terre et les carottes dans de l'eau salée.3 cornichons à la russe
4-5 c. à soupe de mayonnaise - @Lesieur pour moi
1 c. à café de moutarde
sel
poivre
Préparation :
Épluchez les et laissez complètement refroidir.
Coupez en petits dés les pommes de terre, les carottes, le poivron et les cornichons.
La coupe est très importante, les dés ne doivent pas être gros. Mettez le tout dans un grand saladier.
Ouvrez les boîtes de petit pois et de thon et égouttez les bien.
Rajoutez les petits pois dans le saladier. Ajoutez le saumon coupé très finement, le thon
émiette, 2 œufs durs coupés, la mayonnaise et le moutarde. Mélangez, salez, poivrez.
Dressez en dôme avec l'aide d'un saladier. Retournez le saladier dans une assiette et décorez.
J'ai utilisé une moule à manque et décoré avec un peu de mayonnaise, le reste du poivron, persil frais et 1 œuf dur.
Bon appétit !
émiette, 2 œufs durs coupés, la mayonnaise et le moutarde. Mélangez, salez, poivrez.
Dressez en dôme avec l'aide d'un saladier. Retournez le saladier dans une assiette et décorez.
J'ai utilisé une moule à manque et décoré avec un peu de mayonnaise, le reste du poivron, persil frais et 1 œuf dur.
Bon appétit !
Savez-vous?
Les pays baltes, ou l’indépendance en chantant
On connaît la Révolution des œillets, la Révolution de velours, la Révolution orange.
Mais connaissez-vous la Révolution chantante ? C’est pourtant ainsi que trois pays, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, ont recouvré leur indépendance, perdue pendant la Seconde Guerre mondiale.
Qu’on n’aille pas s’imaginer des hordes de Baltes fredonnant « Wind of Change ». Échaudés par la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev, les Baltes ont utilisé les airs traditionnels et les chansons patriotiques pour affirmer leur désir d’indépendance.
Si le phénomène a été particulièrement visible en Estonie, la Lettonie ne fut pas en reste, en affluant dans les festivals de musique traditionnelle et en organisant le dépôt de fleurs devant le Monument de la liberté à Riga.
Un opéra rock, « Lacplesis », fut même crée en 1988, prenant modèle sur l’épopée nationale.
Presque un Letton sur six n’a pas de pays
Non, il n’y a pas d’erreur dans ce titre. Comment en arrive-t-on à cette absurdité ? Le 15 octobre 1991, la nationalité lettone est attribuée à tous ceux qui furent citoyens lettons dans l’entre-deux-guerres, ainsi qu’à leurs descendants.
Mais que faire du million de Russes, parfois arrivés en Lettonie avant l’annexion soviétique, qui constituent la majorité dans certains endroits, comme à Daugavpils, à l’est ? Eh bien, rien. Ils deviennent apatrides. Ou plutôt, selon la loi de 1995, « non-citoyens ».
A l’heure actuelle, près de 300 000 non-citoyens vivent encore en Lettonie. Soit plus de 15% de la population.
Qu’on n’aille pas s’imaginer des hordes de Baltes fredonnant « Wind of Change ». Échaudés par la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev, les Baltes ont utilisé les airs traditionnels et les chansons patriotiques pour affirmer leur désir d’indépendance.
Si le phénomène a été particulièrement visible en Estonie, la Lettonie ne fut pas en reste, en affluant dans les festivals de musique traditionnelle et en organisant le dépôt de fleurs devant le Monument de la liberté à Riga.
Un opéra rock, « Lacplesis », fut même crée en 1988, prenant modèle sur l’épopée nationale.
Presque un Letton sur six n’a pas de pays
Non, il n’y a pas d’erreur dans ce titre. Comment en arrive-t-on à cette absurdité ? Le 15 octobre 1991, la nationalité lettone est attribuée à tous ceux qui furent citoyens lettons dans l’entre-deux-guerres, ainsi qu’à leurs descendants.
Mais que faire du million de Russes, parfois arrivés en Lettonie avant l’annexion soviétique, qui constituent la majorité dans certains endroits, comme à Daugavpils, à l’est ? Eh bien, rien. Ils deviennent apatrides. Ou plutôt, selon la loi de 1995, « non-citoyens ».
A l’heure actuelle, près de 300 000 non-citoyens vivent encore en Lettonie. Soit plus de 15% de la population.
L’interdiction d’être avocat, juge, militaire ou fonctionnaire
La procédure de naturalisation est très lourde : des examens sur la langue, la Constitution et l’histoire sont requis, ou il faut justifier d’un cursus dans une école aux enseignements en letton.
Or, une partie des russophones ne parle que très mal letton, et l’historiographie officielle crée encore le débat. Seulement 150 000 personnes ont été naturalisées depuis l’indépendance, témoignant de la lenteur des institutions.
Cette bizarrerie fait que de nombreuses différences demeurent entre citoyens et non-citoyens : parmi elles, le droit de vote et à certaines allocations, ou l’interdiction d’être avocat, juge, militaire ou fonctionnaire.
La question des non-citoyens demeure la principale pomme de discorde des organisations de défense des droits de l’homme en Lettonie. Cela ne va guère changer : plus de 40% des citoyens étaient encore opposés en 2005 à l’attribution du droit de vote des non-citoyens aux élections locales... dont 55,9% de Lettons.
Or, une partie des russophones ne parle que très mal letton, et l’historiographie officielle crée encore le débat. Seulement 150 000 personnes ont été naturalisées depuis l’indépendance, témoignant de la lenteur des institutions.
Cette bizarrerie fait que de nombreuses différences demeurent entre citoyens et non-citoyens : parmi elles, le droit de vote et à certaines allocations, ou l’interdiction d’être avocat, juge, militaire ou fonctionnaire.
La question des non-citoyens demeure la principale pomme de discorde des organisations de défense des droits de l’homme en Lettonie. Cela ne va guère changer : plus de 40% des citoyens étaient encore opposés en 2005 à l’attribution du droit de vote des non-citoyens aux élections locales... dont 55,9% de Lettons.
Elle est bien sympathique ta jolie salade, saumon fumé et thon, ça me plait !! Bisous Catalina
RépondreSupprimerHum elle doit être bien agréable cette salade, cela me plaît beaucoup..Encore une belle découverte culinaire
RépondreSupprimerBises et bonne soirée
Tout ce que j'aime dans ton assiette! Bisous Catalina
RépondreSupprimermerci Brigitte, Delphine et Michèle
RépondreSupprimerc'est une salade très bonne que je recommande sans problèmes :)
Tu l'as merveilleusement bien présentée ta salade russe Catalina ! j'avais complètement oublié cette recette tu vois. Merci de l'avoir remise au goût du jour, c'est très bon !! gros bisous
RépondreSupprimerJe m'en souviens! C'était délicieux !!!!!
RépondreSupprimerMa Cata chérie, je te laisse le lien vers la recette que j'ai faite pour les USA après l'incident technique qui m'a effacé articles et commentaires, j'espère que cette fois-ci elle restera en ligne jajaj Gros bisous ma Cata chérie et bon dimanche!http://jecuisinedoncjesuis.com/la-muffuletta-nouvelle-orleans/#more-16755
J'ai adoré ta salade russe au saumon et au thon, je recommande ta recette à tous ceux qui veulent se régaler et commencer un repas par une gourmandise. Merci ma Cata pour ta participation à "Cuisiner pour la paix" malgré mon absence momentanée du blog... tu es formidable. Gros bisous ma belle
RépondreSupprimerOh comme elle est gourmande celle ci encore. Elle ne pourrait pas être polonaise cette salade ? Gros bisous Cata
RépondreSupprimerMdr, pourquoi polonaise? si elle pourra etre polonaise, roimaine, ukrainienne etc tout le monde en fait
Supprimerbisous
J'ai vu cette recette chez Isabelle et cela m'a donné envie d'en faire une avec les produits que j'avais. Du coup, j'ai repensé à mon tour du monde et aux salades de légumes où seul le nom du pays change. Et oui, pourquoi polonaise et pas lituanienne hein ? Et bien, je n'ai mis aucun pays pour ne pas me tromper sur la version :PPPP Gros bisous ma Cata
RépondreSupprimerpas compris ton interrogation je crois, on l’appelle rassols en Lettonie cette salade, en Roumanie on l'appelle 'salata de boeuf' . La salade russe est partout , il faut trouver la variante et le nom du pays, j'ai vu même une recette à Haiti avec de la betterave , bisous
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