Il arrive parfois que certains plats nous impressionnent fortement.
C'est le cas du TARATOR cette soupe que j'ai dégusté en Bulgarie pendant un voyage scolaire.
C'est le cas du TARATOR cette soupe que j'ai dégusté en Bulgarie pendant un voyage scolaire.
Quel bonheur cette soupe froide très appréciée en été.
D’habitude on rajoute un peu d’eau pour obtenir une soupe plus liquide.
Cette fois je vous propose une recette plus gourmande sans l'eau façon tzatziki grecque.
Le tarator (bulgare: таратор, macédonien: таратур ou таратор, albanais : tarator) est une soupe froide (ou salade liquide) très appréciée en été, qui est consommée en Bulgarie, en Macédoine et en Albanie. Elle est préparée à partir de yaourt, concombres, ail, noix, aneth, huile végétale et eau. Elle peut être servie avec des glaçons. Des variantes locales remplacent le yaourt par de l'eau et du vinaigre, omettent les noix mais ajoutent du pain. D'autres très rares variantes remplacent les concombres par de la laitue ou des carottes.
La tarator est consommée soit comme une soupe avant le plat principal, soit comme une salade en accompagnement du plat principal.(source wikipedia)
Je participe avec cette recette au défi Passe-plats entre amis #10 .
D’habitude on rajoute un peu d’eau pour obtenir une soupe plus liquide.
Cette fois je vous propose une recette plus gourmande sans l'eau façon tzatziki grecque.
Le tarator (bulgare: таратор, macédonien: таратур ou таратор, albanais : tarator) est une soupe froide (ou salade liquide) très appréciée en été, qui est consommée en Bulgarie, en Macédoine et en Albanie. Elle est préparée à partir de yaourt, concombres, ail, noix, aneth, huile végétale et eau. Elle peut être servie avec des glaçons. Des variantes locales remplacent le yaourt par de l'eau et du vinaigre, omettent les noix mais ajoutent du pain. D'autres très rares variantes remplacent les concombres par de la laitue ou des carottes.
La tarator est consommée soit comme une soupe avant le plat principal, soit comme une salade en accompagnement du plat principal.(source wikipedia)
Je participe avec cette recette au défi Passe-plats entre amis #10 .
La créatrice de ce défi est Corinne du blog Mamou & Co .
Chaque participant(e) devra publier une nouvelle recette sur ce thème en partant de la recette d’un autre blogueur dont le choix est totalement libre .
La marraine de cette édition est Gut du très joli blog Cuisine de Gut et le thème proposé est:
La marraine de cette édition est Gut du très joli blog Cuisine de Gut et le thème proposé est:
Je me suis inspirée d'une vraie recette bulgare -voir ici- trouvée sur le blog Diana's Cook Blog.
Ingrédients:
500 grammes de yaourt nature, de préférence légèrement acide (yaourt bulgare)
1 concombre
2 gousses d’ail
2 c. à soupe d’huile d’olive
aneth haché
pistaches décortiquées ou cerneaux des noix
sel
Préparation:
Hachez l’ail le plus finement possible. Dans un grand bol battez le yaourt nature avec l’huile pour que le mélange devienne bien homogène. Épluchez le concombre et coupez-le en petites cubes. Mélangez le concombre avec le yaourt. Rajoutez l’ail, l’aneth, salez et mélangez.
Placez au frais au moins 2 heures. Décorez avec des pistaches/noix et d’aneth au dernier moment. Vous pouvez le servir en entrée avec du pain (pita) ou comme soupe en ajoutant 2-3 glaçons. Et pourquoi-pas des petites verrines en apéritif ?
Bon Tarator!
Histoire du Yaourt bulgare
Les premières informations concernant du lait fermenté sont trouvées dans d'anciens manuscrits et dans la Bible. Ainsi, dans la biographie de l'empereur romain Elogabalum (218-222) sont décrites deux sortes de lait fermenté - Opus lactorum et Oxygala.
Avant, la civilisation du pays de Sumer nous a laissé des fresques qui représentent la production laitière. Le yaourt provient probablement de la plus ancienne civilisation ayant habitée la péninsule des Balkans - les Thraces. Agriculteurs remarquables, ils élevaient de grands troupeaux de moutons. Et les Thraces se sont rendus compte que le lait fermenté n'était pas seulement un lait qui avait fini par tourner, mais qu'il avait des qualités gustatives particulières et qui en plus, pouvait se conserver mieux et plus longtemps que le lait frais.
Hérodote sera le premier à écrire que le yaourt de brebis provient des Thraces. Le géographe de la Grèce antique - Strabon, confirmera à son tour. Dans "L'Enéide" Virgile écrit à propos des Thraces "Ils boivent l'yaourt et le mélangent avec du sang de cheval".
Avant, la civilisation du pays de Sumer nous a laissé des fresques qui représentent la production laitière. Le yaourt provient probablement de la plus ancienne civilisation ayant habitée la péninsule des Balkans - les Thraces. Agriculteurs remarquables, ils élevaient de grands troupeaux de moutons. Et les Thraces se sont rendus compte que le lait fermenté n'était pas seulement un lait qui avait fini par tourner, mais qu'il avait des qualités gustatives particulières et qui en plus, pouvait se conserver mieux et plus longtemps que le lait frais.
Hérodote sera le premier à écrire que le yaourt de brebis provient des Thraces. Le géographe de la Grèce antique - Strabon, confirmera à son tour. Dans "L'Enéide" Virgile écrit à propos des Thraces "Ils boivent l'yaourt et le mélangent avec du sang de cheval".
Voici une histoire intéressante provenant des archives secrets de Louis XI, roi de France.
Le 3 février 1645 le Conseil médical donne son accord pour que le roi de France soit soigné d'une maladie d'estomac grave avec ... du yaourt, apporté de Bulgarie. Le guérisseur, est écrit dans le document, est un médecin réputé de Constantinople (turque à cette époque).
Il se sert d'un liquide blanc et épais, transporté dans une sacoche de cuir et apporté des montagnes de Hem (Hémus, le Balkan), là où il est en usage par le tribu des Bulgares. Le liquide n'est pas du poison. Il a été donné au chats et qui l'ont mangé avec un plaisir évident. Ensuite le document rapporte que le roi fut soumis à un régime complet de yaourt et qu'ainsi il fut sauvé d'une mort certaine.
D’origine paysanne, neuvième de douze enfants dans la famille, il réussit à partir pour la France et à accomplir de brillantes études en sciences naturelles à Montpellier. Grace à des patriotes et philanthropes bulgares qui le soutiennent financièrement, il continue ses études à Genève, cette fois-ci en médecine.
Là-bas, il travaille avec le grand chercheur en bactériologie, le professeur Léon Massol. Il lui demande d’étudier la flore du yaourt bulgare.
Parallèlement, le Prix Nobel Ilia Metchnikov étudie les causes du vieillissement de l’organisme humain et les causes de la longévité en Europe. Les résultats sont extraordinaires.
C’est en Bulgarie, qu’il découvre le plus d’hommes et de femmes centenaires.
Hélas, ce n’est plus le cas aujourd’hui et c’est probablement aussi parce que notre yaourt n’a plus les mêmes qualités.
Coucou Catalina ! Je suis allée en Bulgarie mais on ne nous a pas servi ce plat durant mon séjour ! Il faut dire que ça date de 35 ans ! Comme toi j'apprécie ces plats servis très frais en ce moment et c'est une belle découverte tout à fait dans le thème de ce passe plat 10ème édition !! Merci tout plein pour cette jolie participation !! C'est gentil d'avoir si joliment participé ! Gros bisous à bientôt !
RépondreSupprimerDéjà le nom du plat " tarator" fait très aventurier je trouve!!!
RépondreSupprimerQue ça doit être frais!! un soir de chaleur, on ne mangerait que ça!!!
bisous
J'adore ça ma Cata chérie!!!! Je suis de retour avec mon blog qui ne marchait pas jajaaj Gros gros bisouuusss
RépondreSupprimerCela semble excellent et bien rafraichissant. Parfait pour ces journées bien chaudes. A tester.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup c'est vrai et délicieux. Bisous
RépondreSupprimerMerci Catalina de nous faire découvrir le tarator, tu nous fais voyager les papilles à travers tes recettes ! :) Un plat bien frais parfait pour nous rafraîchir ! Merci pour ta participation et à bientôt
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