Les variantes sont très nombreuses selon les régions, mais aussi selon les familles.
Un peu comme les pâtes en Italie, les recettes se transmettent de mère en fille, et le plat peut donc avoir des saveurs variées selon l’assaisonnement.
Une expression très répandue au Costa Rica pour désigner un habitant typique est « más tico que el gallo pinto », « plus authentique que le gallo pinto », « tico » étant le diminutif du mot Espagnol auténtico. Les Costariciens s’appellent d’ailleurs entre eux les « ticos ».
Il se trouve que le nom du plat n’est pas dû à ses ingrédients mais à son aspect. La cuisson du riz et des haricots noirs ensemble donne au riz un aspect coloré, mais pas homogène. Des taches rougeâtres apparaissent ainsi un peu partout, ce qui rappelle l’aspect du ventre d’un coq, d’où le nom donné au plat « coq tacheté », gallo pinto en espagnol. Cette explication ne fait pas l’unanimité, en raison des disputes internationales pour revendiquer l’invention de cette recette, mais également de ses origines mal connues.
Ainsi, une polémique impossible à résoudre oppose le Nicaragua (qui l’écrit en un seul mot) et le Costa Rica (qui l’orthographie en deux mots) pour savoir qui a inventé ce plat. Au passage, les habitudes sont différentes, puisque le Nicaragua utilise des haricots rouges, tandis que le Costa Rica ne jure que par les haricots noirs.
Certains affirment que le plat a été inventé (par nécessité) par les esclaves venus d’Afrique, et importés sur la côte des Caraïbes. Faute de moyens, ils aurait eu l’idée de mélanger les deux seuls ingrédients dont ils disposaient en quantité en un plat unique. Ce qui expliquerait la présence du gallo pinto au Nicaragua et au Costa Rica, mais il faut savoir qu’on en trouve des dizaines de variantes, plus ou moins proches de l’original, dans la plupart des pays d’Amérique Latine (Colombie, Cuba, El Salvador, Guatemala, Honduras, Jamaïque, Mexique, Panama, Pérou, Puerto Rico et en République Dominicaine). C’est la thèse défendue par le Nicaragua.
D’autres prétendent que le nom viendrait d’un riche villageois, Don Bernabé, ayant organisé un banquet dans les années 30, dans les faubourgs de San Sebastián (au sud de San José). Il aurait pour l’occasion tué son coq tacheté, et l’aurait inscrit au menu. Mais en raison d’un trop grand nombre d’invités, et donc du manque de nourriture, il aurait concocté une recette avec des ingrédients qu’il avait sous la main, à savoir du riz et des haricots, pour compléter son plat. Cette version est historiquement douteuse, puisque le gallo pinto est beaucoup plus ancien (on en trouve les premières descriptions dès le 18ème siècle). C’est pourtant la thèse défendue par le Costa Rica.
Une autre origine probable serait la tradition du casado (littéralement le mari). On avait l’habitude de récupérer les restes de riz de la cérémonie de mariage de la veille, et de les recuire en y ajoutant des haricots afin de masquer leur manque de fraîcheur. Servi au petit déjeuner, le lendemain, dès le réveil, ce plat rappelant les couleurs du coq aurait pris son nom puisque c’est avec lui qu’on réveillait les convives. Le gallo pinto remplaçait donc le chant du coq. Cette explication, elle aussi discutée, trouve tout de même quelques justifications. Ainsi au Salvador et au Honduras, le plat porte le nom de casamiento (signifiant mariage), et au Guatemala, il est appelé casados (les mariés). Aujourd’hui encore, au Costa Rica, il est souvent appelé casado, preuve que la tradition est bien réelle. C’est très probablement la véritable origine du plat, d’autant que cette version permet d’expliquer la très large diffusion de la recette. Cependant, personne ne veut l’admettre, puisqu’elle ne permet pas de définir avec certitude le pays qui l’a inventée en premier.
Mais quelle que soit l’origine réelle de ce plat traditionnel, que l’on ne connaîtra sans doute jamais avec certitude, il reste une recette incontournable dans de nombreux pays. A tel point qu’il est devenu le plat national du Costa Rica et du Nicaragua.
Ingrédients:
200 g de haricots noirs bio
200 g de riz
1 cube de bouillon de volaille
2 oignons
2 poivrons
1 bouquet de coriandre ou persil
4 cuillères à soupe de sauce lizano (ou à défaut, de sauce Worcestershire)
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
sel, poivre
Préparation:
Avant de commencer :
Si vous utilisez des haricots secs, laissez les tremper dans un grand volume d’eau toute une nuit afin de les faire gonfler. Vous devez le faire à température ambiante, le réfrigérateur étant déconseillé puisqu’il retarde le processus.
Le lendemain, essorez les et faites cuire les haricots dans 3 fois leur volume d’eau pendant deux heures à feu moyen. Les haricots doivent être tendres.
J'ai ajouté d’eau il faut surveiller la cuisson.
Émincez les oignons et les poivrons.
Dans une sauteuse, versez l’huile d’olive, et faîtes-le chauffer à feu vif.
Jetez-y ensuite les oignons et les poivrons émincés.
Laissez chauffer environ 5 minutes pour dorer l’ensemble.
Ajoutez le riz et mélanger pour rendre les grains translucides.
Incorporez le cube de bouillon de volaille, puis ajouter les haricots noirs dans leur jus. Salez et poivrez.
Ajoutez de l’eau en quantité suffisante pour une cuisson en pilaf, soit environ 30-40 cl.
Après environ 20 minutes, l’eau doit être complètement absorbée.
Ajoutez alors la coriandre ciselée et la sauce Lizano ou Worcestershire.
Servir immédiatement accompagné d’œufs brouillés, de fromage blanc ou de viande (côté de porc, ribs, poulet, etc…) ou des fajitas comme j'ai fait moi 😃
On dit que le gallo pinto est un plat réputé inratable, même pour les plus mauvais cuisiniers.
MDR moi, je vous conseille de surveiller la cuisson et d'ajoutez d'eau si besoin.
Une garniture originale, j'ai bien aimé 😃
Bon appétit !
pour célébrer les 32 pays participants à la coupe du monde.
Aujourd'hui c'est Costa Rica qui joue contre la Suisse.
Pour célébrer aussi la Suisse aussi je vous propose une variante de potée rurichoise (Züritopf).
Le 17 juin j'ai publié 2 recettes de Serbie et Brésil - voir ici. Groupe E complète
Potée paysanne au chou blanc et poitrine demi-sel
Avec cette recette je participe aussi au challenge de Sandrine du blog Sandrine dans tous ses états :
#SandrinetteChallenge#CdM2018enCuisine.pour célébrer les 32 pays participants à la coupe du monde.
Aujourd'hui c'est Costa Rica qui joue contre la Suisse.
Pour célébrer aussi la Suisse aussi je vous propose une variante de potée rurichoise (Züritopf).
Le 17 juin j'ai publié 2 recettes de Serbie et Brésil - voir ici. Groupe E complète
Potée paysanne au chou blanc et poitrine demi-sel
Hum c'est drôlement appétissant merci pour cette belle recette
RépondreSupprimerBisous et bon mercredi
merci aussi ma Delphine, bisous
SupprimerMiam quand j'ai testé ça j'ai adoré mais j'ai fait la version du Nicaragua avec les haricots rouges, il me reste à tester celle-ci ;) Toutes les occasions sont bonnes pour se régaler ! Bisous ma belle
RépondreSupprimeroui moi aussi j'ai adoré, très sympa cette recette
Supprimerbisous
Miam miam voilà un plat que je degusterais lors de mon séjour au Costa Rica
RépondreSupprimerBonne journée
Bises
génial, bon séjour
Supprimerbisous
merci pour ta participation. miam
RépondreSupprimerCe plat de riz me parait vraiment bon ! je n'ai jamais goûté de ces haricots noirs et je ne sais même pas si je pourrais en trouver mais avec tout ce qu'il contient je l'apprécierais c'est sûr ! merci ma cata ! gros bisous
RépondreSupprimermerci ma Claudine, j'ai trouvé les haricots noirs dans un magasin bio
Supprimerbisous
Une bonne idée gourmande et nourrissante !!
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte !
De loin, je croyais que c'était des olives.Ils sont vraiment gros les haricots et font bien envie. Je viens avec mon buddha bowl. Je resterai dormir.. Hi hi :-)
RépondreSupprimertu peux, tu peux hi hi
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