Ce sont des saints chrétiens fêtés le 9 mars. Voici leur histoire ainsi qu'une recette traditionnelle à leur mémoire.
Arrêtés en mars 320, ils furent obligés de passer la nuit, nus, sur un étang gelé, en plein hiver à Sébaste (aujourd'hui Sivas).
On leur promettait des bains chauds s'ils reniaient. Mais ils se soutenaient les uns les autres pour qu'aucun ne se perde.
Le seul qui se rendit mourut aussitôt dans le bain à cause du changement trop violent de température. Un des gardiens, converti devant tant de piété, alla le remplacer sur le lac, de manière à maintenir le nombre sacré de quarante.
Ils étaient tous morts le lendemain matin.
La mémoire de leurs quarante noms a été conservée sous plusieurs variantes qui diffèrent assez peu les unes des autres : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase,Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Élie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaïus, Gorgonius, et un second Gorgonius, Hélien, Héraclius, Hésychius,Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens,Valère, Vivien, Xanthias, et le gardien Aglaïos.
Cette persécution avait été ordonnée par Licinius, empereur en Orient, alors qu'il était convenu avec Constantin Ier, empereur en Occident, de laisser aux chrétiens leur liberté de conscience (Édit de Milan).
La mémoire de leurs quarante noms a été conservée sous plusieurs variantes qui diffèrent assez peu les unes des autres : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase,Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Élie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaïus, Gorgonius, et un second Gorgonius, Hélien, Héraclius, Hésychius,Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens,Valère, Vivien, Xanthias, et le gardien Aglaïos.
Cette persécution avait été ordonnée par Licinius, empereur en Orient, alors qu'il était convenu avec Constantin Ier, empereur en Occident, de laisser aux chrétiens leur liberté de conscience (Édit de Milan).
Pour faire respecter la fin des persécutions, Constantin prit les armes contre Licinius, le vainquit et devint seul empereur romain.
Une ville du Sud de l'Albanie porte le nom de ces martyrs, très vénérés dans tout le monde chrétien, Sarandë, du mot grec « Saranda » qui signifie « Quarante ».
Guillaume Apollinaire utilise cette référence dans le poème La Chanson du mal-aimé, paru en 1913 dans son recueil Alcools, comme une image de la constance amoureuse au milieu des souffrances :
Les Sfințișori, appelés aussi les mucenicii (martyrs), sont une pâtisserie traditionnelle de la cuisine roumaine et moldave. Ils sont préparés à la mémoire des Quarante martyrs de Sébaste, chaque année le 9 mars.
La pâte contient de la farine, des œufs, du lait, du sucre et de la levure.
Une ville du Sud de l'Albanie porte le nom de ces martyrs, très vénérés dans tout le monde chrétien, Sarandë, du mot grec « Saranda » qui signifie « Quarante ».
Guillaume Apollinaire utilise cette référence dans le poème La Chanson du mal-aimé, paru en 1913 dans son recueil Alcools, comme une image de la constance amoureuse au milieu des souffrances :
C'est l'occasion de vous présenter une recette traditionnelle roumaine..... voir ma recette ici.J'ai hiverné dans mon passé
Revienne le soleil de Pâques
Pour chauffer un cœur plus glacé
Que les quarante de Sébaste
Moins que ma vie martyrisés
Les Sfințișori, appelés aussi les mucenicii (martyrs), sont une pâtisserie traditionnelle de la cuisine roumaine et moldave. Ils sont préparés à la mémoire des Quarante martyrs de Sébaste, chaque année le 9 mars.
La pâte contient de la farine, des œufs, du lait, du sucre et de la levure.
Les sfințișorii sont imbriqués sous forme de huit et, après cuisson, un sirop est ajouté fait d'eau, de sucre et de miel. Parfois il est saupoudré de noix de coco. On peut aussi ajouter des arômes de vanille, de rhum, ou encore des zestes d'orange ou de citron.
La forme ressemble à celle des brioches de la Sainte Lucie. Elles ont l'air délicieuses.
RépondreSupprimerJolie découverte, Cata. Merci
RépondreSupprimerJ'apprends encore plein de chose chez toi aujourd'hui, merci pour ton article
RépondreSupprimerVous avez du vous régaler; moi je prends celui où il y a de la noix de coco
Bisous Bonne soirée
merci pour cette leçon d'histoire !
RépondreSupprimerJe les ai préparées aussi. Un régal!! Mais curieusement mes enfants qui vivent actuellement en Roumanie, ne connaissent pas du tout! Bisous Cata
RépondreSupprimerOui je me rappelle Michèle ils étaient superbes bravo encore,
SupprimerEn fait il y a 2 types :
- moldaves dans le nord de la Roumanie- des brioches en forme de 8 comme nous avons fait ou
-dans la zone du Bucarest on fait des petits pâtes en forme de 8 bouillis en sauce sucrée- http://retete.unica.ro/recipes/mucenici-muntenesti-2/
Si tes enfants habitent à Bucarest c'est la 2éme variante - mais perso je n'aime pas et je suis née dans le Nord de la Roumanie ou les traditions sont plus respectées :)
bisous Michèle
merci pour ce passge d' l'Histoire , je ne connaissais pas cet événement, tes brioches son tsuperbes
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