Aujourd'hui c'est la fête de la République en
Tunisie.
On commémore la proclamation de la république, le 25 juillet 1957.
Dans aucun autre pays musulman les femmes n'ont la place qu'elles occupent en Tunisie.
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http://www.rtci.tn/femme-tunisienne-belle-femmes-arabes/ |
En août 1956, soit quelques mois seulement après l'accès à l'indépendance du pays, le président Bourguiba fait entrer en vigueur un code particulièrement moderne sur le statut des femmes, tandis que, jusqu'ici, il se fondait sur la charia (la loi coranique) : abolition de la polygamie, procédure juridique relative au divorce (qui peut être demandé par la femme), âge minimal pour le mariage (pour lequel le consentement de la femme est exigé), etc.
Habib Bourguiba tente de dissuader les femmes de porter le voile et encourage la création de l'Union nationale des femmes de Tunisie (UNFT), afin de lutter pour leur émancipation. En 1957, le droit de vote leur est acquis. Les femmes tunisiennes doivent à l'UNFT l'information sur leurs nouveaux droits, la promotion de l'éducation et du travail ainsi que l'ouverture des crèches. Un jour férié leur est dédié (le 13 août). L'interruption volontaire de grossesse est autorisée dès 1965 (avant la France), et une large majorité de femmes ont aujourd'hui recours à la contraception. Le taux moyen d’enfants par femme est d’environ 2,2 %.
La classe moyenne compte aujourd’hui de nombreux couples bi-actifs.
Actuellement, plus de la moitié des étudiants en faculté, 25 % de la population active et 8 % des directeurs d’entreprise sont des femmes.
Certes, beaucoup de femmes (dans les grandes villes du Nord) ont eu jusqu’à présent une vie très proche de celle des Occidentales, mais d’autres restent toujours soumises à l’autorité de leur mari, notamment dans le Sud ou dans les villages plus reculés.
Alors que l’université de Tunis connaissait en 2012 une véritable « crise du niqab », durant laquelle des étudiants salafistes menaient une campagne pour le voile intégral dans les salles de classe, en octobre 2012, une jeune femme violée par des policiers se retrouvait sur le banc des accusés pour « atteinte à la pudeur » et devenait le symbole de cette dégradation des droits acquis par les femmes en Tunisie depuis 50 ans.
Pour alerter l’opinion publique et internationale, Amina Sboui, une jeune étudiante membre du mouvement Femen, décidait de frapper fort début 2013 en posant sur les réseaux sociaux les seins nus avec ce slogan : « Mon corps m’appartient et il n’est l’honneur de personne. » Un geste encore jamais vu dans un pays dirigé par des islamistes, qui lui valut des menaces de mort. Deux mois plus tard, elle était arrêtée pour avoir tagué « Femen » sur un mur.
Parallèlement à cette action très médiatisée, il faut saluer le travail de terrain remarquable des associations féministes tunisiennes, qui se battent sans relâche sur les questions de l’égalité au travail, la contraception, etc.
Aujourd’hui, les femmes font partie intégrante du monde socio économique. Si elles luttent contre la montée des islamistes et principalement des salafistes, c’est pour s’opposer à une vision de la société, pour souligner les incompétences politiques et économiques des intégristes, pour se préserver d’un passé opprimant et se tourner vers l’avenir.
Avec l’adoption de la nouvelle Constitution, elles ont assurément remporté une victoire. Mais le chemin à parcourir reste long.
En savoir plus : http://www.routard.com/guide/tunisie/85/traditions.htm#ixzz4DE61jd9c
l’accompagner, pour saluer et honorer les habitants d’un pays le jour de sa fête nationale.
Voici une recette des bricks à la tunisienne. D'habitude ils sont à la viande ou au thon.
Je vous propose une variante végétarienne aux pommes de terre et au poireau.
S'il vous reste des pommes de terre cuites, en purée etc….pensez aux bricks tunisiennes.
C'est rapide et délicieux.
Ingrédients: pour 5 bricks
5 feuilles de bricks
3 pommes de terre moyennes
1 poireau
1 œuf par brick
100 g de gruyère râpé
persil ciselé
paprika, coriandre
sel, poivre
harissa (optionnel)
huile d’olive