Un voyage aujourd’hui au pays des grands maharadjah l'Inde.
Les Maharadjhas étaient à l'origine des princes, à la tête de royaumes dispersés à travers tout le sous-continent indien. La plupart était de confession hindoue, mais il existait également un grand nombre de musulmans parmi eux, que l'on appelait alors des nawabs ou nizams.
Au nombre de 565, ils régnaient sur des royaumes de superficie et de puissances très variées. Les plus puissants possédaient une armée et surtout... des fortunes colossales.
Les Maharadjahs firent la renommée de l'Inde en raison des folles excentricités de certains d'entre eux. Ils vivaient dans des palais sublimes, avaient souvent plusieurs femmes et de nombreux enfants et un nombre impressionnant de domestiques. Nombreux jouissaient d'une telle fortune qu'ils pouvaient être considérés comme les hommes les plus riches de la terre. Ils collectionnaient alors les choses les plus extravagantes : de l'or et des pierres précieuses, des voitures de luxe.
Le Maharadjah de Bharatpur possédait par exemple 22 Rolls-Royce, dont une décapotable en argent massif. Celui de Gwalior adorait jouer avec un incroyable train électrique, monté sur des rails également en argent massif, qui traversait tout le palais et, venant des cuisines chargé de plats, s'arrêtait à la table de réception devant chacun des invités du prince. Il comportait même des wagons-citernes remplis de whisky et de vin.
Les Maharadjahs adoraient la chasse au tigre, qu'ils pratiquaient sur des éléphants harnachés avec luxe. Ces aristocrates firent rêver ou scandalisèrent, mais jamais leurs lubies et leur faste ne laissèrent indifférent.
En 1877 lorsque la reine Victoria fut sacrée Impératrice des Indes, les Maharadjahs dépendirent directement de la couronne d'Angleterre. Ils retrouvaient, après avoir été régulièrement oppressés par les Mahrattes et après avoir été souvent pillés par les brigands, tout leur prestige. La couronne d'Angleterre sut parfaitement concilier avec ces princes en leur gratifiant des titres et des décorations. Au début de ce siècle, les Maharadjhas continuèrent donc à gouverner leur royaume en fidèles alliés de la couronne, mais complaisance et prodigalité l'emportèrent sur l'esprit chevaleresque et le code de l'honneur auquel ils étaient habitués.
Lors de l'indépendance de l'Inde en 1947, le parti du Congrès alors au pouvoir conclut un marché avec les Etats Rajpoutes afin de s'assurer l'adhésion de leurs territoires à l'Inde nouvelle. En conséquence de quoi les Maharadjahs furent autorisés à conserver leur titre ainsi que leurs biens et recevaient un salaire proportionnel à leur statut.
Mais en 1970 Indira Gandhi mit un terme à ces privilèges, et confisqua tous leurs biens. Certains Maharadjahs, princes ou autres aristocrates devinrent alors ambassadeurs de l'Inde à l'étranger ou établirent de fructueuses affaires avec l'Occident.
D'autres ont transformé leurs résidences privées en hôtels au charme exceptionnel qui semblent sortir des contes des Mille et une Nuits.
(http://maharadjah.chez.com/)
Dans le monde indien, le tandoori désigne un poulet cuit sur un four de pierre en feu.
Les recettes font souvent état d'un mélange d'épices (on trouve du curry, gingembre, cumin, piment de Cayenne) et de yaourt servant de marinade à la viande de poulet coupée en morceaux, ce qui donne au plat ses couleurs rouge-orangé. Une fois mariné, le poulet est cuit au four.
Dans la plupart des restaurants indiens, le poulet tandoori est servi accompagné de citron coupé ou non en rondelles et d'oignons fraîchement coupés.
Je me suis inspirée de cette recette trouvée sur le superbe blog de Sanjee
www.bollywoodkitchen.com.
Une recette excellente que nous avons adoré, à refaire sans hésitation mais en diminuant un peu les épices (un peu trop piquant à notre goût- faites donc attention avec la poudre de tandoori).
Ingrédients:
2 cuisses de poulet -550 g
250 g aiguillettes de
poulet
2 yaourts blanc (200 g)
1/2 citron vert
1 c à s de curcuma
2 c à s de
tandoori (attention c'est fort!)
1 c. à s d’huile
1 cm de gingembre
1 gousse d'ail

sel